Nombreuses attaques à Cartagena et en Colombie

1 mai 2011. Une très forte augmentation d'attaques contre la personne de la part des délinquants est de plus en plus observée à Cartagena et en général, dans plusieurs villes de la Colombie. Les malfaiteurs s'attaquent aux gens pour leur voler leur téléphone mobile, leur argent et leur bien. Dans la majorité des cas, les malfaiteurs opèrent à deux et utilisent une moto pour commettre leur crime. Des milliers d'homicides se produisent à chaque mois en Colombie pour des raisons aussi absurdes que voler un mobile, attaquer une personne qui a quelque chose que le voleur veut ou tout autre banalité incompréhensive pour un être humain normal.

 

 

 

Beaucoup de ces crimes se produisent aussi bien dans les quartiers populaires que dans les quartiers chics ainsi que touristiques. La presse colombienne tente de cacher les nombreux faits afin de manipuler l'image du pays et surtout l'image des villes touristiques où des étrangers y séjournent afin de mentir sur la situation actuelle. Cependant, ce que les politiciens qui contrôlent la presse écrite ne savent pas, c'est que tôt ou tard les faits surgissent et le mensonge est découvert, alors les étrangers ne reviennent plus.

La vérité est la seule chose qui fonctionne et elle a le mérite d'identifier le véritable problème et ainsi agir directement sur celui-ci par des solutions correctives et préventives. Mais en cachant la vérité ou en la manipulant, alors toute solution aussi belle qu'elle soit, ne pourra jamais mettre fin au problème de délinquance.

Que le gouvernement et les municipalité arrêtent de nous faire croire que les priorités de sécurité sont les Farcs et paramilitaires... ils sont en fait concentrés sur cela afin de dévier le véritable problème et non d'y faire face comme des gens responsables.

Le véritable problème en Colombie est celui des hommes paresseux qui ne veulent pas travailler et cette paresse provient de leur maman et des professeurs qui les traitent comme des enfants ne pouvant pas avoir de l'initiative afin de réaliser un rêve en offrant quelque chose de valable aux autres en échange. Tout le monde veut quelque chose, mais peu de personne désire travailler, donner, offrir ou agir de façon aimable en relation avec les autres pour réaliser leur rêve, s'ils en ont un ! Par conséquent, quand un adolescent ou un homme veut quelque chose, alors il utilise des moyens pour obliger l'autre à lui donner de force et cela rapidement.

Ce manque d'intelligence dans ce comportement crée des conflits à tous les niveaux et dans toutes les classes sociales. Observez les policiers qui ne font rien quand ils doivent faire régner la paix. Observez les juges qui se foutent de leur travail. Observez les politiciens qui cherchent à obtenir plus par la corruption au lieu d'un travail de qualité envers les citoyens. Observez le voleur qui prend sans permission. Observez et vous verrez clairement ce manque de volonté des Colombiens à travailler en harmonie avec les gens. Vendre un produit n'est pas un travail, mais notre comportement durant la vente l'est... et généralement leur comportement est de profiter des gens et non d'offrir un service courtois.

La solution est dans l'éducation des enfants car les adultes sont déjà habités par cette habitude, par cette paresse ou ce manque de volonté à bien travailler en harmonie avec les gens. Rien ne pourra changer en Colombie concernant la délinquance car la cause est en action et devient de plus en plus en action. Les conséquences sont et seront catastrophiques... c'est certain car cela est une conséquence naturelle d'une cause active.

Donner et vous recevrez... voilà la seule loi qui fonctionne en harmonie avec l'univers. Donner, c'est agir, travailler, offrir, être en action et non de constamment prendre ou être en attente. Qui a enseigné aux Colombiens à prendre avant de donner ? Qui sont les responsables de ce conflit ? Les mères, les pères, les enseignants, les politiciens, en fait ce sont tous les adultes qui ne savent pas appliquer dans leur propre vie cette loi universelle.

  

 

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Claude Lasanté