Préparation pour la venue des Canadiens à Cartagena
1 décembre 2010. Très peu de gens savent qu'à partir du 20 décembre 2010, un vol nolisé de Montréal arrivera à Cartagena avec à son bord, environ 180 touristes Canadiens désirant passer des vacances tranquilles et agréables. Plusieurs fois dans le passé, les Canadiens sont venus et ont aussi annulé les vols pour des problèmes de sécurité et de tranquillité à Cartagena.
Est-ce que les choses ont changé ? La question n'est pas là, mais bien est-ce que les gens de Cartagena vont faire des actions pour garantir la satisfaction des 3420 nouveaux touristes ? Pour ma part, je fais partie des gens de Cartagena même si je suis canadien, et ne rien faire constituerait une chose vraiment pitoyable concernant mes compatriotes et mes amis Colombiens.
Actuellement la pluie continue de tomber sur Cartagena et la
Colombie en général causant plusieurs inondations et des
dommages importants aux gens et aux infrastructures des
municipalités. Le beau temps se fait attendre un peu et cela
réduit le nombre de jours de préparation avant l'arrivée massif
des touristes durant la haute saison qui débute vers le 20
décembre jusqu'au 15 janvier. Mais il n'y a aucune inquiétude à
ce sujet.
La visite à l'hôtel Decameron Baru, que nous prévoyions au
milieu de novembre, est reporté au 2 au 4 décembre afin de
pouvoir discuter avec la direction concernant ce que nous
pouvons faire pour augmenter la satisfaction des Canadiens
venant en grand nombre et ainsi les fidéliser et multiplier ce
nombre pour les années à venir. Ne pas agir en ce sens, c'est
recréer les mêmes problèmes du passé, car il y a tellement de
beaux endroits dans les Caraïbes pour passer ses vacances. C'est
sur ce point que les Colombiens sont ignorants en préférant
attendre au lieu d'agir.
Il est évident qu'aucune entité gouvernementale et touristique
ne font des actions concrètes en marketing pour informer ou
promouvoir Cartagena, et quand c'est le temps de recevoir des
fleurs lors d'une augmentation du tourisme, alors nous voyons
ces pauvres personnes cherchant la reconnaissance...
Quelles sont les défis à faire
face ?
Le premier défi et le plus important demeure celui du manque de
volonté de la ville à solutionner les problèmes d'espaces
publiques, de propreté des plages et d'harcèlement continuel,
tout cela dans l'attitude des vendeurs informels qui causent
beaucoup de préjudices aux touristes et aux habitants. Les
autres villes de la Colombie, comme Medellin, ont solutionné ce
problème de vente informelle, alors pourquoi qu'à Cartagena
c'est si difficile ?
Le Decameron a réussi à construire un superbe hôtel à Baru pour
s'isoler des vendeurs harcelants et des plages mal propres, mais
a aussi créé un problème de déplacement car Baru se trouve à
1h30 d'autobus du centre historique. La langue constitue aussi
un défi car l'anglais est vraiment pas parlé ici ainsi que le
français.
Pour visiter la ville, les guides Colombiens sont également un
gros défis car leur intérêt n'est pas de mettre l'importance sur
ce que les touristes désirent, mais bien sur la vente des
émeraudes ou autres produits afin de recevoir de grandes
commissions des commerçants en profitant exagérément des
touristes en gonflant les prix de 5 à 10 fois plus que la
réalité et en les faisant perdre du temps dans les commerces qui
n'ont rien à voir avec la visite.
Se promener au centre historique est souvent difficile à cause
du manque d'espace sur les trottoirs car les vendeurs ambulants
les utilisent pour présenter leurs produits. Durant la haute
saison touristique, la ville ferme quelques rues afin de pouvoir
se promener avec une plus grande mobilité, mais cela ne change
en rien pour les touristes désirants se promener tranquillement
et prendre des photos.
Quelles sont les solutions à
apporter ?
En rencontrant la direction du Decameron Baru, je tenterai de
pouvoir être hébergé là les lundi et mardi, et offrir mes
services gratuits pour représenter les Canadiens à Cartagena
afin de mieux les informer, de les écouter et agir immédiatement
quand des petits problèmes surviendront et ainsi ne pas les
rendre plus gros et en plus grand nombre, offrir des tours que
les Canadiens désirent sans que le Decameron Explorer ne peut
offrir et finalement travailler avec le Decameron afin de
dépasser les attentes des Canadiens pour les fidéliser et
multiplier ce nombre à chaque année.
Pour les tours de ville, j'utiliserai des amis policiers selon
le nombre de Canadiens afin de s'assurer que les vendeurs
ambulants gardent une certaine distance et aussi de s'assurer de
notre tranquillité et sécurité. Cependant, les canadiens qui
aiment les contacts, alors cette liberté sera garantie.
Et si le Decameron Baru est
fermé à toute communication et action ?
Je ferai quand même un dépliant en français que je remettrai à
chaque couple lors de leur arrivée à l'aéroport, mais je ne
pourrais pas offrir de tour en bateau depuis Baru. Nous
offrirons des tours de ville et nous mettrons l'importance sur
le fait de passer une nuit à la maison (surtout ceux en vacances
pour deux semaines) afin de réellement apprécier deux jours avec
nous à visiter tout ce qui importe de voir et de faire, incluant
un tour de bateau aux îles du Rosaire lors du retour à Baru.
Ce qui compte en fait, est de pouvoir passer des vacances
tranquilles au soleil dans une ambiance agréable et les défis
ici sont tous en rapport avec cette ambiance que les Colombiens
ne comprennent pas...