Vendeurs de Cartagena - Voler et arnaquer les touristes
23
décembre 2009. Un article vient de paraître dans un journal
local de Cartagena concernant les vendeurs ambulants qui
constamment volent, arnaquent et dérangent les touristes depuis
des années sans que les autorités appliquent quelques choses
pour enrayer ce grave fléau.
L’article paru dans le journal
El
Sol du 23 décembre et démontre des exemples quotidiens des
façons qu’utilisent les vendeurs pour arriver à leur fin sans
aucune intelligence des relations harmonieuses. Et les vendeurs
déclarent que c’est leur droit au travailler, pour d’autres
c’est harceler les touristes et faire la paresse. Voici la
traduction intégrale de l’article.
Les scènes suivantes sont vécues quotidiennement par un grand
nombre de touristes à toutes les heures sur la plage et sans
aucun contrôle policier. Si vous avez la figure peinte ou un
visage de Bogota, Medellin ou d’étranger, alors préparez vous
car comme on dit ici « on va vous en mettre et sans vaseline ».
Ils commencent leurs approches avec douceur et tendresse :
Scène I
Allons, dégustez cette belle grande patte de crabe et c’est
gratuit et sans aucune obligation future d’acheter. Puis le
vendeur vous offre la seconde puis la troisième et la quatrième,
finalement le coup assommoir : Tu me dois 70.000 pesos (35 $ us)
et alors vous commencez à rager : Quoi ? Non, vous m’avez dit
que c’était gratuit ? Le vendeur répond non monsieur, la
première l’était, mais pas les autres. Vous êtes étonné et
surpris de son montage pour vous voler et vous arnaquer, vous
vous sentez comme si quelqu’un venait de vous frapper d’un coup
de poing ou un coup de pied. En regardant autour de vous, vous
constatez une multitude de vendeurs comme lui qui sont prêts à
vous arnaquer encore plus et vous vous révoltez de cette
injustice.
Vous payez et ensuite vous allez dénoncer cela à la police, mais
le mal est déjà fait car les vendeurs doivent être pris en flagrant
délit et la police ne peut rien faire. Les vendeurs arnaqueurs
sont déjà partis au loin.
Scène II
La brunette ou la négresse arrive et commence à lui caresser les
épaules et le cou, et elle dit « du calme madame ». Ou bien "oh
Papi, c’est gratuit, c’est une démonstration de massage pour
enlever le stress. Ne sois pas si dure Papi, je vais vous
offrir un massage comme jamais vous en avez eu un Papi".
Vous répondez avec gentillesse que vous ne voulez pas de massage
et ne pas avoir d’argent pour cela non plus. La masseuse répond
"Oh Papi, n’importe quel petite offre d’argent est le bienvenue"
et alors vous croyez que ça pourrait vous coûter mille ou deux
mille pesos (environ 1 $ us) et vous la laissez faire.
Quand elle termine avec la noix de coco ou d'orange, vient
finalement le moment de payer et la surprise est énorme : C’est
80.000 pesos (40 $ us) : Quoi, quoi, es-tu voleuse ? Tu es
stupéfié, comme si tu as pris un coup sur la tête. Mais madame,
je vous ai dit non et vous m’avez dit que c’était gratuit et que
j’étais libre de donner ce que je voulais ? Elle répond : J'ai
fait un massage complet du corps et vous avez à me payer. Vous
regardez la mer et autour de vous, puis vous commencer à vous
dire combien vous avez été ignorant et pour éviter des
problèmes, alors vous payez.
Scène III
La négresse arrive et touche aux cheveux de votre fille ou de
votre femme pendant que deux autres négresses regardent la scène
et d’autres profiteurs à proximité. La négresse sort son premier
hameçon : Souhaitez-vous faire des tresses à votre fille ou à
votre femme ?
Vous vous placez dans un état d'alerte et vous lui dites non,
mais elle continue son insistance et harcèlement. Vous demandez
alors combien ça coûte ? Elle dit, observez et on en parlera un
peu plus tard. "Regardez combien votre fille, votre femme ou
bien votre amoureuse est belle". Ainsi elle continue son travail
de tresses et à la fin il y a un gros problème concernant le
prix, vous ne voulez pas payer car vous trouvez que c’est
vraiment excessif, mais vous payez car votre fille, votre femme
ou votre conjointe aime ses tresses.
Scène IV
Mon ami, essayez ou goûtez cette huître, c’est gratuit ...
Prenez celle-ci de plus ou celle-là et quand vient le temps de
partir du vendeur, alors il vous informe que c'est plus de
60.000 $ (30 $ us) tout en ayant éventuellement une diarrhée
aiguë. Une discussion animée débute car vous vous sentez volé et
profité, vous ne voulez pas payer pour ces raisons. Et
finalement, vous payez car vous êtes coincé avec des huîtres
fraîches décoquillées et des limes en avant de vous. Difficile
dans ce cas d’alerter la police, surtout que les vendeurs savent
déjà qu’elle vient de passer avec eux.
Scène V
Le touriste italien, français, espagnol ou américain reçoive
leurs pinas coladas, puis arrive 3 autres et encore 3 autres
piñas coladas. Vient ensuite le compte qui est de 39.000 pesos
(20 $ us) pour 3 consommations, donc 117.000 pesos (60 $ us).
Vous trouvez que ce tarif est extrême, mais vous êtes entouré
par plusieurs noirs agressifs qui veulent vous détruire à moins
que vous les payez.
Avec cette façon d’agir et autres manigances, ils volent les
touristes à Cartagena. Un jour sur la plage des mécontents ont
installé un drapeau qui était écrit : "Je n'achète rien trou de
cul de fils de pute" !
La pauvreté n’est pas une excuse pour déranger
et harceler les touristes
Il y a une injustice. D’une part il y a le droit au travail et
d’autre part il y a le droit aux touristes de ne pas être
dérangés, volés ou arnaqués. À Cartagena, il manque des actions
des autorités et un manque de courage d’affronter les problèmes
qui ont chassé les touristes auparavant. Lorsqu’un touriste est
dérangé, alors il ne revient plus et fait la publicité en
revenant dans son environnement. Il n’y a aucun droit d’agir
ainsi, d’avoir cette attitude des vendeurs sur les plages.
S'il y a une quelque chose qu'un touriste haï, ce sont les vendeurs
harcelants et agressifs qui sont constamment sur son dos. Les
vendeurs ne viennent pas seuls, mais en hordes successifs rendant
alors des vacances agréables en cauchemars.
Il n'existe pas de lois qui permettent de prendre de force une
personne dont le seul crime est de travailler à leur compte en
obtenant de l’argent au détriment des vacanciers.
La pauvreté n’est pas une excuse pour déranger les touristes car
dans plusieurs pays comme El Salvador, Mexique, Pérou, etc. la
pauvreté est identique qu’à Cartagena, mais les touristes ne se
font pas déranger.
Claude Lasanté